J'ai essayé de le dire tout à l'heure : dès lors que le porteur de projet est identifié – s'il est venu se présenter, s'il est venu demander des renseignements – un entretien d'évaluation doit être systématiquement réalisé, afin de lui présenter tout l'intérêt d'un accompagnement, notamment par les chambres consulaires.
Les chambres de commerce et d'industrie réalisent chaque année des centaines de milliers d'entretiens de sensibilisation. Ce premier contact est l'occasion d'engager une démarche d'accompagnement plus solide – ou pas, d'ailleurs, puisque tout doit se faire en fonction des besoins et des capacités du créateur d'entreprise.
Ma seule réserve vis-à-vis de cet amendement, c'est qu'il ne me paraît pas de niveau législatif. Sur le terrain, les chambres de métiers sont déjà en train de s'adapter et d'imaginer comment elles travailleront après le vote de cette loi : faisons-leur confiance.