Il est possible que nous partagions cette analyse.
Monsieur le rapporteur général, vous savez de quoi vous parlez. Quand vous dites que l'on a jamais distribué autant de crédits, vous avez raison : l'endettement des entreprises françaises, c'est plus de 4 000 milliards d'euros, c'est-à-dire 175 % du PIB. C'est gigantesque ! On a atteint le plafond. Et le système bancaire n'est intervenu, et uniquement à coup sûr, que pour quelques entreprises, qui ont capté l'essentiel du crédit. Notre collègue André Chassaigne ne peut pas être démenti sur ce point.
Quand on l'observe de plus près, on s'aperçoit que cette masse de crédits a été essentiellement consacrée à des investissements hors de notre pays – je vous renvoie aux analyses des pages saumon du Figaro et aux Échos d'il y a quelques jours.