Mais cela a été dénoncé ! Souvenez-vous, monsieur Lescure : nous nous sommes retrouvés ensemble sur un plateau de télévision pour commenter une enquête très bien faite sur cette affaire.
Quand on sait donc ce qu'il s'est passé avec Alstom et après la commission d'enquête, reculer sur ce sujet, en prenant pour prétexte le désaccord du Sénat, c'est affligeant. Je le dénonce avec force.
Pour en revenir au sous-amendement no 1328 , il faut bien essayer de limiter les dégâts. Nous nous joignons donc à votre bricolage en essayant de faire en sorte qu'il soit le moins visible possible. En conséquence, Éric Woerth, Véronique Louwagie, Nicolas Forissier et les cosignataires de cet amendement souhaitent que les présidents des commissions des finances des deux chambres soient associés au mécanisme de contrôle, cela afin d'éviter qu'aucun représentant de l'opposition ne puisse avoir accès à ces informations. Or le risque existe, puisque le dispositif que vous proposez n'inclut que les rapporteurs généraux : en cas d'alignement de majorité entre l'Assemblée nationale et le Sénat, aucun élu de l'opposition n'aurait accès à ces informations. Avouez que ce serait choquant ! J'espère donc que vous accepterez ce sous-amendement.