Écoutez, mes chers collègues, ce que dit le Sénat. Il faudrait, ajoute-t-il, « créer une structure spéciale plus fluide, plus ramassée ».
Je veux bien essayer de forcer la main au Sénat, mais cela n'aurait aucune efficacité ! Si les sénateurs n'ont aucune envie de travailler sur le sujet, pour les motifs que j'ai cités, alors il n'y a rien à faire. On ne peut pas faire boire un âne qui n'a pas soif !
Oui, j'étais le premier à soutenir l'idée d'une délégation parlementaire à la sécurité économique ; oui, je crois au contrôle du Parlement et au rôle des parlementaires dans le domaine de la sécurité économique. J'en suis convaincu comme vous, mes chers collègues, et nous le sommes tous. Mais nous ne pouvons pas forcer le Sénat à participer à une délégation parlementaire s'il ne le souhaite pas !
C'est pourquoi nous proposons ce compromis, qui me paraît être le meilleur pour avancer. J'espère que le dispositif sera efficace et permettra aux sénateurs et aux députés de travailler conjointement sur le sujet, sans s'écharper, car c'est une question d'unité nationale.