J'apporte ma contribution au débat. Monsieur Fasquelle, vous avez plaidé pour une raison d'être facultative, et vous avez regretté le poids qu'elle représenterait. Je rappelle cet élément intéressant que les jeunes dirigeants – nous avons tous reçu le Centre des jeunes dirigeants qui rassemble les dirigeants de demain – sont à 78 % favorables à la raison d'être, selon une étude très sérieuse que je tiens à votre disposition, et 68 % des entrepreneurs attendent une forme juridique.
Vous percevez la raison d'être comme un poids ; je la vois comme un outil d'accroissement du chiffre d'affaires – parlons peu, parlons bien – , de regain de considération pour l'employeur et de mieux-disant, ce qui pourrait inciter les nouvelles générations à acheter davantage et alimenter ainsi les chiffres d'affaires.
Mme Ménard évoquait les charges que ferait peser cette responsabilité nouvelle. Peut-être pouvons-nous envisager que les entreprises les plus responsables voient leur chiffre d'affaires croître, le partagent mieux avec leurs salariés et améliorent leurs marges.
En un mot, je pense que la raison d'être sera demain un avantage compétitif pour les entreprises françaises.