Pour financer, a répondu M. le ministre, un fonds d'innovation qui rapportera moins que ce que rapportent les aéroports. À cette heure, nous n'avons toujours pas compris – pardon si nous ne sommes pas assez intelligents pour cela – pourquoi cette privatisation a lieu.
Elle résulte soit d'un a priori idéologique, qui voudrait que tout marche mieux dès que l'on privatise – idée qui va contre le bilan des privatisations précédemment réalisées – , soit d'arrangements à l'oeuvre auxquels nous ne comprenons rien.
Mais ne croyez pas que la suite passera inaperçue ! Ne croyez pas que l'on ne surveillera pas très étroitement qui sera le bénéficiaire d'une opération aussi spectaculaire que scandaleuse !
J'éprouve beaucoup d'amertume à me voir pris, comme mes collègues, dans cette forme de travail. Collègues de la majorité, vous êtes 315.