Je voudrais d'abord insister sur un sentiment qui a également été exprimé par Laure de La Raudière et par Jean-Luc Mélenchon, concernant le travail parlementaire : moi qui suis dans cette maison depuis quelques années, je peux vous dire que nous n'avions jamais fait aussi fort ! Dans la même semaine, deux séances de nuit extrêmement longues : la première, mardi, consacrée à un texte majeur créant l'Agence nationale de la cohésion des territoires, s'est terminée à la hussarde à trois heures vingt – alors que s'il y a une question politique majeure aujourd'hui, c'est bien celle de la fragilisation des territoires. Et si nous avons terminé si tard, c'est parce qu'il fallait reprendre le projet de loi PACTE dès le mercredi ! Et nous terminons au-delà de six heures du matin.
Ce n'est ni sérieux, ni raisonnable.