Il appartient aux universités de définir les capacités d'accueil des formations en deuxième et troisième années, sur la base des objectifs pluriannuels d'admission en première année du deuxième cycle de ces formations, arrêtés sur avis conforme des ARS.
Il importe que la logique de décloisonnement entre ville et hôpital soit prise en compte dès les études médicales. Parce qu'il est urgent que les universités et les ARS prennent en considération les besoins de stage en médecine de ville, cet amendement vise à solliciter l'avis des URPS – unions régionales des professionnels de santé – et des fédérations hospitalières, qui ont tout leur rôle à jouer dans la définition des objectifs.
Nous considérons que les départements méritent d'être consultés également en tant qu'animateurs de la politique locale et parce qu'ils financent des projets favorisant l'installation de médecins dans les territoires. Ils connaissent bien les réalités locales.
Cet amendement permet donc de mieux associer les partenaires de cette politique de santé essentielle.