Vous pouvez compter sur l'engagement fort des services de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, qui mènent un travail remarquable et qui, au moment où je vous parle, effectuent de nombreux prélèvements.
Troisièmement, vous avez évoqué la possibilité d'arrestations en amont. Je ne vous ferai pas l'injure de vous faire un cours de droit…
Vous avez cité la direction générale de la sécurité intérieure, que j'ai dirigée. Ce n'est pas le seul service à travailler sur les casseurs. Mais vous savez très bien qu'on pourrait appeler les « arrestations préventives » ne sont pas possibles. C'est bien pour cela qu'une disposition de la loi qui s'appliquera bientôt ouvre la possibilité d'interdire à certains individus de participer à des manifestations. Cette loi, nous l'appliquerons avec beaucoup de fermeté.
Enfin, sur les contrôles en amont, je puis vous rassurer : samedi, sur la base de réquisitions du procureur de la République de Paris, 7 300 contrôles de ce type ont été effectués et un certain nombre d'individus ont été interpellés en possession d'armes par destination.
Ces contrôles, nous les menons. Comptez sur notre fermeté.