Je me permets de vous dire, madame la ministre, que je ne comprends pas votre argumentation, vous qui ne cessez de vanter le tronc commun et le rapprochement des disciplines au moins pendant les trois premières années d'études supérieures. C'est précisément ce que ne permet pas le code de l'éducation. Par votre amendement, avec le soutien de la rapporteure, vous nous imposez quelque chose que le code de l'éducation n'autorise pas à ce jour.
Il ne s'agit pas de mélanger les genres et les formations au-delà de la troisième année, ni de confondre les étudiants d'ontologie, de maïeutique, de pharmacie avec les étudiants en médecine : il s'agit simplement de faire en sorte que le code de l'éducation autorise le tronc commun pendant les trois premières années, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.