Le présent amendement vise à intégrer au programme de la première année de médecine des maladies méconnues comme l'endométriose et la maladie de Lyme, ce qui signifie que la plupart des médecins généralistes n'ont pas reçu de formation initiale ni, plus tard, spécialisée, sur ces pathologies. Ces lacunes du contenu pédagogique de la formation médicale ont des répercussions directes sur les patients.
Ainsi l'association Endofrance estime que l'endométriose fait l'objet de retards de diagnostic de l'ordre de sept à neuf ans, entraînant une prise en charge bien trop tardive. La pénurie de gynécologues médicaux – leur nombre passera en 2019 sous la barre de 1 000 pour 28 millions de femmes – n'arrange en rien ces retards de diagnostic. Pourriez-vous, madame la ministre, nous instruire des évolutions dans ce domaine ?
Quant à la maladie de Lyme, elle touche chaque année 27 000 personnes en France et les difficultés de dépistage sont telles que certains patients partent à l'étranger pour obtenir un diagnostic. Il est donc urgent de trouver des solutions face à la détresse et à la souffrance engendrées par ces difficultés d'accompagnement. Le renforcement de la formation des médecins en la matière en est une et c'est celle que cet amendement vous propose.