Pour être élue d'une région dans laquelle cette question se pose régulièrement, je comprends l'intention de votre amendement.
La répartition des postes à l'entrée dans le troisième cycle fait l'objet de discussions entre l'université, l'agence régionale de santé et la CRSA, dans lesquelles les besoins des territoires et des spécialités sont pris en considération.
Je proposerai un amendement assignant l'objectif d'une réduction de l'inadéquation entre le nombre de postes proposés aux étudiants de troisième cycle et le nombre de postes effectivement pourvus – actuellement, pour 250 internes en troisième cycle, il peut y avoir trente postes non pourvus parce que globalement, en France, il y a plus de postes que d'internes. Cette mesure permettra d'améliorer la répartition territoriale des internes.
Votre amendement est trop contraignant. En imposant un équilibre global sur l'ensemble d'un territoire, il ne tient pas compte des besoins des spécialités. Mon avis est donc défavorable.