La répartition des postes d'internes est effectuée après une analyse approfondie des besoins dans les différentes spécialités aux niveaux territorial et national. Nous sommes évidemment conscients des besoins particuliers de la médecine générale, pour laquelle nous nous sommes attachés à augmenter le nombre de postes ouverts – 3 200 postes l'ont été. Toutefois, d'autres spécialités en tension démographique requièrent des postes : la psychiatrie – 500 postes ont été ouverts – , la médecine d'urgence, la médecine du travail – 150 postes.
Il nous semble essentiel que la répartition des postes d'internes entre spécialités reste agile et s'adapte annuellement aux réalités démographiques et aux capacités de formation. Si la loi arrêtait des objectifs chiffrés, ce serait au détriment de cette agilité. C'est pourquoi je vous demande le retrait de l'amendement, sinon avis défavorable.