J'entends l'argument. Je répète néanmoins, comme il est indiqué dans l'exposé sommaire de l'amendement, qu'il s'agit non de discriminer les étudiants d'outre-mer qui ont suivi leur premier cycle en France hexagonale en empêchant leur retour, mais de favoriser le retour de ceux qui le demanderaient et qui auraient déjà noué une relation particulière avec un milieu, un environnement très différent du reste du territoire national.
Pour la petite histoire, je rappelle qu'en 2005, nous avons rédigé une ordonnance permettant à certains hôpitaux, notamment de Guyane, de recruter des médecins à diplôme ne relevant pas de l'Union européenne. Pour nous, c'était une manière de lutter contre la désertification médicale.
Pourquoi ne pas profiter d'une belle opportunité de nous engager dans une voie prospective qui mettrait un terme à la spirale infernale où la santé en outre-mer est engagée depuis quelques années ? Je regrette votre refus.
Je maintiens mon amendement pour l'histoire ; c'est une question de responsabilité.