On peut s'attendre à ce que Mme la ministre nous réponde qu'elle écrira à M. le doyen de la faculté, mais nous abordons un sujet qui n'est pas suffisamment souvent traité.
Au fil des années, les addictions ont évolué. Nous connaissions les addictions à l'alcool, au tabac, ou au jeu. Aujourd'hui, il faut compter avec les addictions à internet ou à la violence – ces dernières se sont en particulier développées grâce aux réseaux sociaux et à de nouvelles pratiques et de nouveaux usages. Une formation serait fort utile pour aider les médecins, en particulier les généralistes à traiter ces pathologies qui conduisent souvent ceux qui en sont victimes à la précarité.
Ce n'est pas parce qu'ils étaient dans la précarité qu'ils ont une addiction à soigner, mais parce que l'addiction était à soigner qu'ils sont tombés dans la précarité.
C'est, là encore, un sujet qui devrait nous sensibiliser.