Bien que cela ait été excellemment exposé par Mme la ministre, je tenais à rappeler au nom de mon groupe qu'en voulant inscrire dans la loi certaines thématiques – certes éminemment importantes et sensibles, nous sommes tous d'accord sur ce point, qu'il s'agisse du handicap, de la psychiatrie ou de la précarité – ou encore en voulant entrer dans le dur sans être exhaustif, vous induisez une priorité des détresses. Or on ne peut prioriser les détresses : toutes doivent être prises en charge de la même façon. En tant que professionnels de santé, cela fait partie intégrante de notre vocation.
Je vous fais part de mon incompréhension par rapport à ces propositions. Je rappelle également, comme je l'ai dit hier, et le groupe est d'accord avec moi, que ce projet de loi propose une évaluation permettant de vérifier les compétences, les connaissances et la qualité de formation de nos jeunes. Cette évaluation répondra au souci de vérifier que toutes les compétences permettant le meilleur accompagnement de nos futurs professionnels de santé seront bien présentes. Notre groupe est défavorable à cet amendement.