Beaucoup de mes collègues qui participent à ce débat sont des médecins ou autres professionnels de santé. Tel n'est pas mon cas et, comme je l'ai déjà fait au sein de la commission dans affaires sociales, et avec le plus grand respect pour chacun, je ne peux m'empêcher de coiffer ma casquette de paysan et éleveur. Nous sommes peu nombreux ici à pouvoir porter un regard différent sur notre système de santé.
Comparons la médecine vétérinaire avec celle des humains : lorsqu'un éleveur fait appel au vétérinaire, que ce soit ou non en urgence, il arrive dans le quart d'heure suivant, vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept !