La loi santé doit répondre aux enjeux territoriaux ainsi qu'aux besoins des patients, à l'écoute et en concertation avec les professionnels de santé.
Suite aux revendications des gilets jaunes, et après consultation des cahiers de doléances, nous avons tous constaté que les Français ne supportaient plus les inégalités.
En vue de favoriser une meilleure répartition des professionnels de santé sur le territoire et de garantir l'égal accès aux soins de la population, la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires – loi HPST – a instauré une aide à l'installation en faveur des étudiants et des internes en médecine : le contrat d'engagement de service public – CESP.
Il s'agit d'un dispositif qui fonctionne, et que l'on doit promouvoir afin d'inciter les étudiants et les internes, mais pas seulement eux, à y recourir.
Cette bourse de 1 200 euros bruts mensuels constitue un encouragement, mais elle doit être accompagnée d'autres mesures. En effet, le décloisonnement doit s'appuyer sur l'ensemble des professionnels de santé : arrêtons d'opposer la médecine hospitalière et la médecine de ville, c'est ensemble que nous pourrons construire les solutions de demain.
La liste des territoires qui pourront prétendre au CESP doit être établie en concertation avec les professionnels, les élus locaux et les présidents de département, qui vivent au quotidien sur ces territoires et connaissent parfaitement les bassins de vie, qui peuvent être très différents dans un même département.