Cet amendement tend à allonger la durée durant laquelle un étudiant en médecine ayant opté pour le CESP pourra réajuster son projet si le zonage du dispositif venait à changer. Aujourd'hui, le CESP n'est pas assez attractif pour les étudiants car, dans le cadre de cette convention, le futur médecin est exposé à une modification unilatérale de son projet d'installation : beaucoup préfèrent ne pas prendre ce risque. Réduire cette durée à deux ans va certes dans le bon sens, mais l'étudiant qui n'apprendrait que deux ans avant la fin de sa formation que le zonage qu'il visait a changé serait déjà positionné dans un internat, voire dans un îlot de formation et ne pourrait alors plus faire marche arrière.
L'internat durant actuellement entre trois et cinq ans, il est logique que le temps de latence après le changement de zonage soit de six ans, ce qui garantit le zonage pour tout étudiant mettant le pied à l'internat. Au-delà de six ans, après le changement, l'étudiant sera encore en deuxième cycle et disposera donc d'une marge de temps pour modifier son projet avant d'entrer en internat. Il faut donc un délai de réflexion qui couvre la totalité de l'internat et dure au maximum six ans.