Pour rassurer Mme Fiat et expliquer la situation, je précise qu'à l'heure actuelle, un jeune qui rompt son engagement après la fin de son DES – diplôme d'études spécialisées – doit s'acquitter d'une pénalité de 20 000 euros. Aujourd'hui, 4 % seulement des étudiants se désengagent, mais si on devait supprimer cette possibilité de désengagement, plus aucun jeune n'accepterait de s'engager. De fait, s'il n'est pas possible de rompre le contrat, un jeune n'en prendra pas le risque, car il pourrait tomber malade, ou cela pourrait être le cas d'un membre de sa famille et il pourrait alors devoir s'installer près de chez ses parents en qualité d'aidant. On ne peut empêcher quelqu'un de revenir sur un contrat. Votre amendement pose donc problème, car la mesure qu'il propose serait contre-productive et dissuaderait les jeunes de s'engager.