Les établissements privés sont parfois obligés, eux aussi, comme les hôpitaux, de faire appel dans certaines spécialités à des intérimaires sans lesquels ils ne pourraient pas maintenir leur activité – je pense en particulier aux anesthésistes. La question qui se pose est celle du niveau de rémunération de ces professionnels de santé. Aujourd'hui, les directeurs d'établissement, qu'il s'agisse de cliniques ou d'hôpitaux, nous disent qu'ils sont obligés de recourir à ce qu'on appelle des « mercenaires » – le mot n'est peut-être pas le bon mais le problème existe.