S'agissant de pénurie médicale, j'appelle votre attention, madame la ministre, sur la situation particulière des zones frontalières, en particulier lorsqu'existent de l'autre côté de la frontière des établissements de santé extrêmement importants.
C'est le cas des hôpitaux universitaires de Genève – la Suisse, qui plus est, n'est pas membre de l'Union européenne – , équivalent d'un immense CHU dont l'attractivité pour le personnel médical et non-médical est considérable : les conditions proposées n'ont en effet rien à voir avec celles que peuvent offrir des établissements de santé publics et, même, privés en France. Ce sont là de véritables aspirateurs !
Il faut impérativement qu'à l'issue de nos débats, ces zones frontalières puissent bénéficier de la reconnaissance et des spécificités que vous avez accordées notamment aux zones touristiques.
Tel est le sens de cet amendement.