… et que nous devons faire ces réformes. Nous les avons déjà engagées. Nous avons notamment mis en oeuvre une première réforme structurelle qui concerne le code du travail.
Ce budget en engage une deuxième, de grande ampleur : la libération de l'épargne pour financer l'investissement, faciliter l'innovation, créer de l'emploi et de la croissance.
Une troisième étape interviendra en 2018, avec les réformes que nous avons annoncées : celles de la formation professionnelle, de l'apprentissage, de l'assurance chômage.
En définitive, ce budget est un outil au service de la transformation profonde, des réformes structurelles que nos concitoyens attendent et dont l'économie française ne peut plus se dispenser.
Mesdames et messieurs, nous agirons certes pour notre croissance effective et notre croissance potentielle – nous y reviendrons au cours de nos débats – , mais nous veillerons également à améliorer la productivité du travail, à travers l'amélioration du capital humain. Souvenez-vous que nous investirons 2 milliards supplémentaires, cette année, en faveur de l'éducation nationale et de l'université. Nous accumulerons davantage de capital à la suite des réformes que nous allons mettre en place dans le cadre de ce budget. Nous encouragerons l'innovation de rupture en mettant en place un fonds de financement de l'innovation, dont le produit financier, qui s'élèvera à 10 milliards d'euros…