Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président et monsieur le vice-président de la commission des finances, mes chers collègues, nous débutons aujourd'hui l'examen du premier projet de loi de finances du quinquennat. Alors que la croissance frémit en Europe, ce projet de loi s'annonce comme l'acte fondateur de la relance de notre économie française. Il pose les fondements du cadre fiscal nécessaire au développement des entreprises et à la création d'emplois. Il met en place des mesures de pouvoir d'achat en faveur des plus défavorisés et des classes moyennes.
Mais ce dont je veux vous parler ici, c'est d'égalité sur le territoire de la République et de ruralité, ou plus exactement des ruralités, tant nos situations territoriales sont à conjuguer au pluriel, comme l'a rappelé cet été le Président de la République lors de la première conférence des territoires. Il suffit d'évoquer la Meuse inépuisable de Charles Péguy, la Corrèze, le Gers et l'Allier, sans oublier les Hautes-Alpes, chères à notre rapporteur général. Oui, nous sommes aussi des élus ruraux !