Le sous-amendement no 2069 vise à faire en sorte que le conventionnement sélectif tel qu'il est prévu par l'amendement no 1355 , présenté à l'instant par notre collègue Guillaume Garot, fasse l'objet d'une application immédiate. Le sous-amendement no 2070 prévoit, quant à lui, une application différée, six mois après la promulgation de la loi.
Ils découlent du constat que les déserts médicaux évoluent en déserts sociaux. Nous en avons longuement débattu cette nuit. Lorsque le nombre de médecins diminue, qu'il n'y a plus de médecins ni d'accès aux soins de proximité, comme c'est le cas dans certaines poches du territoire métropolitain et d'outremer, c'est indicateur de fragilité. Le tissu social étant fragilisé, les déserts médicaux deviennent des déserts sociaux.
Nous devons à nos concitoyens sécurité, éducation et santé. C'est le minimum que nous leur devons dans les territoires !
C'est pourquoi nous proposons d'instaurer le conventionnement sélectif, qui est un outil de planification et de programmation. Nous disposons de données statistiques très précises, permettant de prévoir, à l'horizon de cinq ou dix ans, l'évolution de la population – donc de la démographie médicale – dans les territoires.