Tout projet territorial de santé élaboré par une CPTS doit bien évidemment décrire les modalités d'amélioration de l'accès aux soins et de la coordination des parcours de santé.
Or on constate que les patients peuvent rencontrer des difficultés d'accès aux soins, particulièrement lorsqu'il s'agit de soins non programmés. Ces derniers peuvent être à l'origine d'une désorganisation des cabinets médicaux, mais également d'un engorgement des urgences.
Aussi, il apparaît important – tel est le but de cet amendement – que le projet territorial de santé puisse organiser l'accès aux soins non programmés en prenant en compte les spécificités de chaque territoire.
Par ailleurs, cet amendement a également trait au dépistage : la politique de dépistage doit pouvoir être inscrite dans le projet territorial de santé.
Je prends un exemple qui est d'actualité, puisque la campagne « Mars Bleu 2019 » est organisée en ce moment sur l'ensemble du territoire national, dans les hôpitaux comme dans les communes : le dépistage du cancer colorectal, qui reste bien en deçà des objectifs européens dans notre pays.
Les CPTS doivent être en mesure, dans le cadre d'un projet territorial de santé, d'organiser une politique de dépistage sur le territoire concerné afin de répondre beaucoup mieux qu'aujourd'hui aux besoins de la population. C'est également le but de cet amendement. Je vous sais particulièrement attentive à ce sujet, madame la ministre.