Je l'ai déjà dit, nous sommes évidemment d'accord pour autoriser le pharmacien à délivrer certains médicaments sous conditions, dans le cas de pathologies mineures.
Les « conditions » en question méritent d'être approfondies. C'est ce que vous nous proposiez de faire, madame la ministre. Il faudra également éclairer la notion de pathologie mineure.
Je précise que le pharmacien demeure le professionnel de santé le plus accessible, puisque 99 % de la population habite à moins de cinq minutes d'une pharmacie.
J'ajoute que tout dispositif permettant de dégager du temps médical pour traiter des affections plus graves ne peut que recueillir notre assentiment. Or il s'agit bien de déléguer de la « bobologie ».
Je rappelle enfin que les pharmacies sont aussi accessibles le week-end et parfois même ouvertes la nuit.