La commission des affaires sociales a adopté une mesure permettant aux pharmaciens d'officine d'assurer la continuité du traitement des patients en procédant, sans l'accord exprès et préalable du prescripteur mais conformément à la recommandation établie par l'ANSM, à un changement du médicament prescrit s'il est en rupture d'approvisionnement. En 2017, je le rappelle, 530 ruptures d'approvisionnement se sont produites.
Mon amendement vise à inclure le ou les laboratoires appelés à fournir le produit de substitution dans la liste des intervenants consultés préalablement à l'établissement de la recommandation par l'ANSM. Ils sont en effet les meilleurs connaisseurs de leurs produits et sont donc à même de contribuer à la nécessaire discussion relative à cette substitution. Les laboratoires pourraient aussi avoir à procéder à des ajustements, tant dans la production que dans la logistique, qu'il importe de pouvoir anticiper.