Je comprends l'intention de M. de Courson, mais je ne peux qu'être défavorable à son amendement, pour les raisons que j'ai évoquées en répondant aux inscrits sur l'article 2.
On peut difficilement se faire plus royaliste que le roi – en l'occurrence que la Commission. Or M. Moscovici a déclaré devant la commission des finances que la trajectoire de la France lui paraissait tout à fait soutenable et que cette déviation par rapport à 0,5 % était en réalité, compte tenu de la situation de départ, un gros effort qui méritait d'être salué. Et M. Juncker, lors de la conférence de presse qui a suivi sa rencontre avec le Premier ministre, a fait part de son admiration pour les efforts de la France et considéré que cette trajectoire était la meilleure compte tenu de l'état dans lequel nous avons trouvé les finances publiques.
Vous avez raison de nous rappeler l'objectif de 0,5 %, monsieur de Courson, mais mieux vaut attendre le jugement de la Commission européenne plutôt qu'essayer dès aujourd'hui d'aller plus vite que la musique.