Je voudrais revenir sur les propos tenus par M. de Courson. Tout d'abord, je suis d'accord avec lui sur un point : l'Europe n'est pas une abstraction, un corps flottant dans l'éther ; il y a des commissaires européens qui prennent des décisions contraignantes pour les pays. La preuve a été fournie au moment de l'affaire grecque, lorsque M. Juncker a dit qu'il n'y avait pas d'autre solution, pour la Grèce, que de se soumettre aux décisions de l'Union européenne. Si cela, ce n'est pas une dictature cherchant à imposer la libre circulation des capitaux et des marchandises, alors il faut m'expliquer ce que c'est !
On nous engage à nous satisfaire de ce que M. Juncker nous fasse confiance. Cela m'inquiète, car les décisions européennes en Grèce et en Italie ont conduit à des politiques d'austérité remettant en cause le code du travail et les retraites, et ayant entraîné un chômage record. Si c'est cela l'effet de la confiance que M. Juncker nous accorde, alors nous avons du souci à nous faire pour l'avenir !