Monsieur le président, permettez-nous de répondre par courrier, car nous n'avons pas tous les chiffres. En admettant que l'ensemble des fonds mobilisés par les obligés soit affecté à la transition énergétique, on peut faire le calcul que vous demandez. Mais sur la taxe carbone, je ne peux pas donner d'approximation à l'instant.
Sur la facture moyenne de chauffage pour les ménages, quelle que soit l'énergie employée, il y a des seuils psychologiques – c'est sans doute vrai aussi pour l'automobile. Quand les prix augmentent, les besoins restent les mêmes, mais les gens baissent le chauffage. Donc, si je puis dire, quand ce n'est pas cher, je me chauffe à 21 degrés et quand c'est cher, je me chauffe à 17 degrés. Aussi quand on fait une rénovation énergétique, qui, en théorie, devrait apporter une économie de 50 %, en pratique ce n'est pas le cas, car les gens qui, avant, « faisaient attention » font sans doute toujours attention, mais récupèrent le degré de confort normal qu'ils ne se permettaient plus.