Le bioéthanol est une filière d'avenir qui présente de nombreux avantages, loin d'être anodins en cette période de crise et de précarité : les agriculteurs y trouvent une source de débouchés ; les habitants de nos territoires, qui souffrent de la baisse du pouvoir d'achat, peuvent rouler pour trois fois moins cher ; les émissions de CO2 sont 70 % inférieures à celles du gazole. Mais cette filière nécessite des investissements et je salue les efforts importants consentis par la région des Hauts-de-France, notamment via le dispositif d'aide à la conversion au bioéthanol des véhicules roulant à l'essence. Ce type de carburant ne constitue certes pas une manne pour l'État, mais l'encourager, c'est instaurer un cercle vertueux. Comment comptez-vous soutenir le développement du bioéthanol et permettre la multiplication des points de distribution ?