Quelles actions entendez-vous mener pour adapter l'agriculture à l'augmentation de la fréquence des sécheresses ? Je pense notamment à la mise en place d'une politique de stockage de l'eau. Une technique culturale permettant de réduire les émissions de CO2 par conservation se développe, avec des effets positifs sur la rétention de l'eau et la vie microbienne et bactérienne des sols. Mais elle nécessite, dans la plupart des cas, du glyphosate à doses très faibles – cinq litres par hectare. Dans l'attente de nouvelles solutions, qui tardent à venir, êtes-vous prêt à prendre en compte ces éléments ?
En Champagne, les viticulteurs rencontrent des difficultés lorsqu'ils veulent cultiver en traditionnel et en bio sur une même exploitation. Cela constitue un frein à la montée en puissance du bio, à cause d'un cahier des charges mal adapté. Êtes-vous prêt à considérer cette spécificité viticole, qui supporte de lourdes contraintes en matière d'organisation et de coûts ?