Quoi qu'il en soit, cette augmentation des prix concerne très peu de produits de consommation quotidienne. Or, les grandes surfaces réalisent 30 % à 40 % de leurs marges sur les produits frais et les produits issus de l'agriculture alors qu'elles vendaient à perte leurs produits d'appel pour se « tirer la bourre » avec leurs concurrents. Vous avez dit stop, et avez bien fait de fixer le seuil de revente à perte à 10 %, car cela change tout : les grandes et moyennes surfaces ont compris qu'elles ne pouvaient pas augmenter le prix de ces produits de 10 %, de sorte que leur augmentation n'est que de 0,7 % : c'est la preuve que ça marche ! Mais il ne faut pas parler de ruissellement : il faut que cela joue à l'envers. L'an prochain, il faudra que les grandes surfaces conviennent que même si elles décident de ne pas vendre de viande de boeuf à moins de 5 euros le kilo, il faudra tout de même qu'elles aient du boeuf dans leurs rayons ! De même, nous devrons faire en sorte que les restaurants servent de la viande française. Peut-être les restaurants d'Aurillac en servent-ils…