Au nom du groupe Socialistes et apparentés, Monsieur le ministre, je me bornerai à trois remarques.
Pouvez-vous, nous donner plus de détails sur le débat que vous avez entamé avec la Fédération française de l'assurance ? Les paiements, on le sait, ne sont pas toujours immédiats.
La deuxième question porte sur la trésorerie des entreprises. Vous avez évoqué l'étalement des cotisations et autres obligations fiscales des entreprises, mais je voudrais que l'on parle de la trésorerie des entreprises. La Banque publique d'investissement (BPI) a-t-elle la possibilité de consentir des avances de trésorerie aux entreprises concernées ? Je suis consciente que ce n'est pas sa mission première, qui consiste à donner des garanties, mais lui avez-vous demandé si elle pouvait agir en ce sens ?
Enfin, je suis d'accord avec vous sur un point : les chiffres macro-économiques ne doivent pas dissimuler la terrible réalité que vivent les commerçants et les employés qui se retrouvent au chômage technique du fait des destructions commises. Je vous invite néanmoins à ne pas mettre sur le compte des gilets jaunes la baisse de la croissance économique française. Ce matin même, l'INSEE, entendu par la commission des finances, a chiffré leur impact macro-économique – encore une fois, je ne minimise pas le reste – à 0,1 point de croissance.