Avant de poser ma question, je voudrais faire part de toute notre solidarité envers les commerçants. En tant qu'ancien commerçant, je comprends leur exaspération et leur colère. Vous l'avez dit, Monsieur le ministre, leur magasin est l'oeuvre de toute une vie. C'est l'objet d'un investissement total, non seulement matériel mais aussi humain et affectif. S'il était arrivé à ma boutique les dégradations que j'ai vues ce week-end, je ne sais comment j'aurais réagi, mais je voudrais dire que les commerçants ont fait preuve de courage et de sang-froid face à ce qui leur est arrivé.
Ma question porte sur les dispositifs d'aide que vous venez de présenter. Ils concernent tout à la fois l'amont des manifestations, la protection des commerces pendant les manifestations mais aussi et surtout le soutien aux commerces face à la baisse de leur chiffre d'affaires. Les commerçants se sont-ils emparés de l'ensemble des outils que vous avez mis en place ? D'autre part, vous avez demandé aux banques et aux compagnies d'assurances de consentir des efforts et avez obtenu des gages de la part de la Fédération bancaire française et de la Fédération française des assurances. Au-delà de leurs promesses, les agences coopèrent-elles réellement avec les commerçants ? À défaut, que peuvent faire les commerçants si les banques et assurances ne sont pas aussi coopératives que ne le promettent leurs fédérations ?