Nous avons tous jugé inadmissibles les violences qui ont été commises. Les reportages d'information ont plusieurs fois donné la parole à des gens qui soutenaient que ces violences n'étaient pas graves, puisque « les assurances paieraient », et qu'elles pouvaient donc se poursuivre. Ces personnes ignorent le fonctionnement des assurances : l'argent des assurances, au fond, c'est notre argent à tous ! Les assureurs auraient promis qu'ils débloqueraient l'argent nécessaire au plus vite et qu'il n'y aurait aucun dégrèvement en fonction de la vétusté ou d'autres critères ; soit. Les primes, en revanche, risquent d'augmenter. Ne croyons pas que de ce point de vue, la situation ne changera pas pour nous tous, à titre collectif ! Ne faisons pas croire aux casseurs que rien n'augmentera et que tout continuera d'aller bien ! Je m'étonne d'entendre certains collègues dire qu'il ne faudrait pas prendre de l'argent à tel ou tel endroit. Quoi qu'il arrive, l'argent est collectif et c'est nous tous qui paierons, que l'on prenne l'argent à tel endroit ou à tel autre…
Je m'inquiète donc du risque d'augmentation des primes d'assurance, voire de la capacité qu'auront les commerçants touchés à continuer de s'assurer.