Merci, Monsieur le ministre, pour vos explications et les données chiffrées que vous nous avez communiquées. Je condamne, bien entendu, les violences, qui ont des conséquences économiques graves sur des pans entiers de notre activité économique. La ville de Tours a également été très lourdement affectée par le mouvement des gilets jaunes.
Une observation d'abord : 0,1 % de PIB, c'est 2,3 milliards d'euros…
Je vous poserai trois questions. Premièrement, les primes d'assurance risquent-elles d'augmenter à la suite de ces dégradations ? Deuxièmement, le surcoût de la mobilisation des services de sécurité – police, gendarmerie, sapeurs-pompiers – a-t-il été évalué ? Troisièmement, quels sont les moyens de communication utilisés pour informer les commerçants et artisans concernés des dispositifs d'accompagnement ?
Enfin, une remarque, sinon cynique, du moins pragmatique : les dégradations vont être réparées, les bâtiments reconstruits… Un certain nombre d'entreprises artisanales vont donc profiter d'un rebond de l'activité économique. Après la guerre, vient la reconstruction. Peut-on d'ores et déjà l'estimer ?