En réponse au président Woerth et à Charles de Courson, j'ai dit tout à l'heure que plus de 150 amendements avaient été déposés. Le Parlement a le pouvoir de modifier les plafonds de ces taxes. Il serait un peu absurde de se prémunir contre soi-même : le pouvoir du parlementaire est d'abord de limiter le nombre de ces taxes, et de les corriger l'année suivante.
Si, vraiment, il semble gênant que des taxes soient affectées selon ce principe, il est possible d'introduire un impôt tout court, avec des crédits budgétaires. De manière générale, les ministres des comptes publics ont plutôt plaidé pour moins de taxes affectées et un peu plus de crédits budgétaires.