Intervention de Marielle de Sarnez

Réunion du mardi 19 février 2019 à 17h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

Madame la Première ministre, je suis très heureuse de vous recevoir pour cette audition publique. Vous êtes, depuis 2014, Première ministre d'Écosse et chef du Parti national écossais. Votre visite à Paris s'inscrit dans le cadre du renforcement de la relation entre la France et l'Écosse, une relation que le général de Gaulle, alors chef de la France libre, décrivait comme « la plus vieille alliance du monde ». Vous étiez présente, il y a près d'un an, lors de l'installation du consulat français au coeur de la vieille ville d'Édimbourg, et vous avez inauguré hier le bureau de la représentation écossaise au sein de l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris.

Votre visite illustre l'importance des relations entre nos deux pays. Relations économiques, la France étant le deuxième pays au titre des investissements directs étrangers en Écosse ; relations humaines bien sûr, et ce sont les plus essentielles : 13 000 ressortissants français forment la quatrième communauté étrangère la plus importante en Écosse. Vous nous direz la manière dont vous percevez la relation entre la France et l'Écosse, et notamment l'élargissement de nos coopérations d'intérêt mutuel dans le cadre des domaines de compétence dévolues par le Royaume-Uni à l'Ecosse. Pour mémoire, notre coopération la plus ancienne, qui concerne le domaine éducatif, a été renouvelée à la fin de l'année 2018 ; nous en sommes très heureux.

Votre visite a lieu dans le contexte particulier du Brexit. Lors de mon déplacement en Écosse, en décembre dernier, j'ai perçu quelques inquiétudes chez mes interlocuteurs en raison des incertitudes persistantes à ce sujet. Vous nous donnerez votre sentiment sur les effets possibles du Brexit pour l'Écosse à quarante jours de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et vous nous direz quels sont vos attentes et vos espoirs.

Madame la Première ministre, je vous laisse la parole, non sans avoir salué notre consul général en Édimbourg. Votre propos liminaire sera suivi d'un échange avec les commissaires mais notre rencontre devra prendre fin à dix-huit heures trente pour permettre à tous les députés de participer au rassemblement contre l'antisémitisme prévu aujourd'hui à Paris.

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