Madame la Première ministre, vous avez qualifié l'accord présenté par Mme May de dévastateur pour les emplois et l'investissement en Écosse, en ce qu'il favoriserait l'Irlande du Nord à son détriment. Les répercussions d'un Brexit sans accord sont difficiles à prévoir, mais plusieurs études récentes prédisent un scénario noir pour l'économie britannique : certaines entreprises étrangères ont indiqué qu'elles transféreraient leur siège hors du Royaume-Uni si le pays sortait de l'Union européenne et, selon certains organismes, publics ou privés, le PIB pourrait chuter de 3 % à 9 %. Ces estimations vous semblent-elles réalistes ? Sur un autre plan, je félicite l'Écosse de parvenir déjà à ce que sa production d'électricité provienne pour 70 % d'énergies renouvelables ; poursuivrez-vous dans cette voie ?