Comment réussir cette nouvelle répartition ? Nous ne voulons pas le faire contre les entreprises, mais en accompagnant celles qui jouent le jeu du partage de la valeur, celles qui augmentent les salaires, celles qui s'engagent dans la transition écologique – en commençant par les TPE et PME, vrai poumon économique du pays. Nous réorienterons vers ces dernières une part des crédits jusqu'alors gaspillés dans un CICE attribué sans contrepartie et principalement aux grandes entreprises. C'était le sens d'une autre proposition de loi déposée par les députés communistes.
Le vrai ennemi de ces petites entreprises, ce n'est pas, comme on nous le rabâche, le coût du travail, mais bien le coût du capital. Face à une économie financiarisée et spéculative, nous faisons le choix de l'économie réelle.
La finance, responsable de la crise de 2008, doit être enfin mise au pas par une grande loi de régulation bancaire et financière. Quant à la dette publique, il faut l'auditer, pour en annuler si nécessaire la part illégitime.
Pour repartir sur de bonnes bases, il nous faut accomplir une révolution fiscale, en commençant par rétablir l'impôt de solidarité sur la fortune.
Nous ne voulons pas rester les bras croisés face à l'explosion des inégalités : le patrimoine des 10 % les plus riches est 180 fois supérieur à celui des 10 % les plus pauvres. Et le fossé ne cesse de se creuser, d'année en année.
On entend trop souvent dire que les plus modestes ne paieraient pas l'impôt. La TVA pèse pourtant terriblement sur leurs vies. C'est pourquoi nous disons : …