L'article 4 vise quant à lui à ce que le plafond de ce que l'on appelle « l'avantage » du quotient familial revienne au niveau d'avant 2012. Le quotient familial n'est pas une niche fiscale ; il établit une solidarité horizontale entre les Français qui ont des enfants et ceux qui n'en ont pas, afin d'égaliser les niveaux de vie.
L'article 5 touche également à l'impôt sur le revenu. Je note que vous êtes en train d'aborder la question – vous avez évidemment besoin de l'opposition pour cela. Nous devons baisser de 10 % le taux des deux premières tranches du barème.
Au total, le coût de nos propositions peut être évalué, sur plusieurs années, à 25 milliards d'euros. Dans notre esprit, il s'agit d'un ensemble de mesures d'urgence, auxquelles il convient d'en ajouter d'autres. Je souhaite que le Gouvernement engage réellement, sérieusement, une réforme complexe mais indispensable : celle de la baisse des impôts de production, à hauteur d'1 point de PIB sur cinq ans.
Au-delà de ce premier paquet de propositions, augmenter le pouvoir d'achat de manière durable ne saurait consister qu'en une baisse d'impôts ; il faut aussi et surtout augmenter le taux d'activité, c'est évident. Je constate que le Gouvernement entame également ce débat que nous avons pour notre part lancé il y a désormais plusieurs mois. Tant mieux : discutons du nombre d'heures d'activité dans notre pays.
Vous nous avez répondu, en commission, que les mesures que nous proposions coûtaient très cher. C'est très curieux : quand la majorité dépense sans compter, cela ne coûte jamais cher, c'est toujours raisonnable.