Je pense notamment à celles de la loi portant mesures d'urgence économiques et sociales, sur laquelle vous vous êtes massivement et courageusement abstenus. Ce texte répondait pourtant à des objectifs qu'il me semble vous avoir entendu défendre par le passé, s'agissant des heures supplémentaires, du développement de l'intéressement ou du retour sur la hausse de CSG pour 70 % de retraités.
Je veux, puisque cela n'a pas été entendu, vous rappeler les mesures concrètes que ce gouvernement et cette majorité ont prises pour que le travail paie davantage. C'est la suppression des cotisations sociales, chômage et maladie pour les salariés, qui permet un gain de pouvoir d'achat en faveur des actifs de 266 euros par an pour un salaire au niveau du SMIC. C'est la revalorisation de la prime d'activité, afin de renforcer le pouvoir d'achat des travailleurs modestes et inciter à la reprise d'emploi. C'est l'exonération des cotisations salariales et d'impôt sur le revenu sur les heures supplémentaires, qui bénéficiera d'abord aux ouvriers et employés, très nombreux à faire des heures supplémentaires. C'est l'association des salariés aux résultats de l'entreprise, avec la suppression du forfait social sur les sommes versées au titre de l'intéressement pour les entreprises de moins de 250 salariés, ainsi que sur l'ensemble des versements d'épargne salariale pour les entreprises de moins de 50 salariés.