On n'a pas forcément tort lorsque l'on est politiquement minoritaire, avez-vous dit, monsieur le rapporteur. Je ne vous ferai jamais de procès en cette matière, et d'autant moins que je vous laisse bien volontiers le monopole, sinon de la citation, du moins des références à son auteur.
Cela ne nous empêche pas de dire, en revanche, que vous avez tort, à nos yeux, car nous ne partageons pas votre point de vue, ni d'ailleurs les hypothèses qui le sous-tendent, et ce pour quatre raisons dont j'ai déjà parlé. En premier lieu, le coût des mesures que vous proposez n'est pas, selon nous, de 10 milliards d'euros, mais de 17 milliards – 16,85 milliards, pour être précis.