Pour moi, c'est l'intérêt général qui doit primer.
Pour rappel, l'effectif total des sapeurs-pompiers à la fin de l'année 2017 était de 248 000 engagés : la moitié seulement sont des sapeurs-pompiers volontaires et 79 % exercent leur mission en milieu rural. J'en profite pour mettre en avant l'engagement des quelque 30 000 femmes sapeurs-pompiers, soit un sapeur-pompier sur six. Nous avons encore bien des sujets à traiter concernant la féminisation de ces métiers – c'est un aspect que vous n'abordez pas dans votre proposition de loi.
Le 23 mai 2018, les membres de la mission pour la relance du volontariat ont remis un rapport à M. Gérard Collomb, alors ministre de l'intérieur. Je tiens à souligner ici le dévouement et l'engagement de notre collègue Fabien Matras ainsi que des autres membres de la mission – je pense notamment à Mme Catherine Troendlé, membre du groupe Les Républicains du Sénat, que j'apprécie tout particulièrement en raison de son engagement en faveur de la féminisation des sapeurs-pompiers.
Quarante-deux propositions sont issues de ce travail de concertation entre les parlementaires, les élus locaux et la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. Vous en reprenez d'ailleurs une partie dans votre proposition de loi. Vous montrez ainsi combien vous saluez, discrètement, l'utilité de la réflexion, même si, comme d'habitude, vous déposez des propositions de loi pour pouvoir taper sur la majorité et le Gouvernement.