Je répondrai à la question relative à la communauté urbaine de Dunkerque. Ce travail de spatialisation des flux s'intégrait dans une démarche de schéma directeur des énergies. Nous avons comptabilisé une vingtaine de collectivités, le plus souvent des agglomérations, ayant engagé cette démarche volontaire. L'intérêt est une meilleure connaissance des caractéristiques du territoire, et cela devrait s'intégrer dans le plan climat, outil obligatoire pour animer et coordonner la transition énergétique. Cela consiste en un diagnostic du territoire et en la définition d'un certain nombre d'objectifs de développement énergétique à moyen et long terme. Le diagnostic revêt une importance essentielle pour la planification. Certaines contributions ne vont pas assez loin. Des agglomérations ont établi parallèlement un schéma directeur des énergies, parce qu'elles n'étaient pas allées suffisamment loin dans le plan climat. Pour bien faire ces diagnostics, il faut des données réelles de consommation, ce qui est parfois compliqué. Il y a eu une avancée avec l'article 179 de la loi de transition énergétique, relatif à la mise à disposition des données des réseaux d'énergie, mais des limites liées aux données de consommation empêchent d'aller suffisamment loin.
Après que la collectivité a mis en place la planification énergétique, on en revient aux coûts de mise en oeuvre et à la contribution climat énergie. Nous demandons que cette recette retourne aux territoires pour mettre en oeuvre leur transition énergétique.