J'ai essayé pour ma part de bâtir un raisonnement économique. S'agissant du seuil de chiffre d'affaires mondial, le Gouvernement a retenu le chiffre indiqué dans le projet de directive, soit 750 millions d'euros. Mais pour le chiffre d'affaires national, il a retenu un seuil de 25 millions d'euros, c'est-à-dire la moitié du seuil communautaire. Or ce dernier a été apprécié au regard de l'ensemble des États membres de l'Union. Dans la mesure où la France représente environ 20 % du PIB européen, il serait logique, dans la perspective de l'institution d'une taxe européenne, de prévoir un seuil équivalent à 20 % de 50 millions d'euros, c'est-à-dire de 10 millions d'euros. C'est ce que propose cet amendement.