Je souhaite abonder dans le sens de mes collègues, Véronique Louwagie et Charles de Courson, en insistant sur le fait que votre dispositif ne permettra pas de distinguer le bon grain de l'ivraie : créée pour sanctionner les entreprises les moins vertueuses, la taxe s'appliquera indifféremment à des sociétés qui ne pratiquent pas l'optimisation fiscale. Prenons garde aux effets de bord qui pourraient pénaliser l'économie française.
De plus, il existe un risque non négligeable de voir les sociétés concernées par cette taxe en répercuter presque intégralement le montant sur le consommateur final.