Elle les soutient massivement et elle le fait parce que c'est la condition de la croissance et de l'emploi. Je rappelle que sur la soixantaine de milliards d'euros que rapporte l'impôt sur les sociétés, c'est un peu plus d'un milliard – 1,6 milliard – que nous allons reporter comme aide aux plus grandes entreprises. Le reste sera accordé aux PME, dont l'impôt sur les sociétés va baisser. Les faits sont têtus, disais-je : on peut toujours ne voir que la minorité d'entreprises auxquelles on va demander un effort d'un an pour attendre la baisse de l'impôt sur les sociétés. Mais on peut aussi faire preuve d'un minimum d'honnêteté et considérer les centaines de milliers d'entreprises pour lesquelles l'impôt sur les sociétés va baisser dès l'année prochaine, alors qu'il a déjà baissé l'année précédente – c'est la réalité pour l'immense majorité des entreprises !